Nous sommes le samedi 29 mai 2010. Notre groupe est encore scindé en deux. Un premier, composé de Lucho, Nico et de Ben et un deuxième composé d’Atha.
La veille, le premier groupe a choisi de dormir chez Lucho, habitant non loin de l’aéroport de Mérignac où nous avons notre avion à 6H00. Au passage nous remercions son père qui nous a aimablement accompagné le matin en se levant à 5H00 tout de même…
Atha quant à lui venant de Perpignan a choisi le mode galérien… Train Perpignan-Marseille, navette gare-aéroport puis nuit dans l’aéroport de Marseille… (Bilan : prévoir boules quiès et masque de nuit).
Une petite anecdote sur le réveil du groupe de 3 à Bordeaux. Nico et Ben dormaient dans le même lit (si, si). Nico était chargé de mettre le réveil.
On décide tous ensemble de se lever pour 5h00 le lendemain afin d’avoir le temps de déjeuner et de prendre une douche.
Faisant quelques blagues quant à l’heure de se réveiller et au temps de préparation nécessaire, Nico règle son réveil pour 5H00.
Mais quelle fut notre surprise quand le lendemain matin, Lucho vint nous réveiller à 5H10.
Le réveil était armé sur 6h00…
Note pour plus tard : vérifier l’heure à laquelle Nico règle son réveil !!!
Notre premier avion arrive à Marignane où nous avons une correspondance et où nous rejoignons Atha. De là, nous partons direction la corse et la ville de Bastia.
Sommets enneigés Corses
L’aéroport de Bastia est situé à une quinzaine de kilomètres au sud de la ville à Santa luccia.
Première surprise, le soleil n’est pas au rendez vous à notre arrivée à l’aéroport, il est 9H00 : quel scandale, c’est pas ce qui était montré sur la brochure !
Deuxième surprise, la navette pour nous transporter à Bastia, c’est 9€ ! On souffle, on paye, on arrive à Bastia.
Après deux pas sur le goudron chaud de Bastia, une attaque sournoise laisse Nico sur le carreau, il boite, il vient de prendre une rafale de fiente de Pigeon… Bienvenu en Corse !
Le temps se dégage et nous montre enfin un beau soleil avec une très belle lumière.
Notre prochain objectif, rejoindre le gite de Conca au sud de l’ile, ville départ du GR 20 dans le sens sud/nord. Après avoir trouvé un bus qui nous coutera 25 €, nous décidons de visiter un peu la ville puis d’aller nous restaurer dans une pizzeria sur la grande place St Nicolas…
Acheter un ticket de bus (ou un coupe ongle, Nico s’est cassé un ongle dans l’attaque précédente) relève déjà de l’aventure… Il est 15h00 quand nous pourrons acheter nos tickets, pas loin d’une heure à poireauter devant la boutique-guichet de la compagnie des « rapides bleus » sensée ouvrir à 14h00…
Le bus est une partie de plaisir, nous sommes fatigués mais des allemands qui parle dans leur douce langue natale nous empêche de dormir. Trois bonnes heures plus tard, arrivés à Santa Luccia De Porto Vecchio nous contactons le gite qui vient nous chercher avec une navette.
Arrivés au gite qui tiens plus du camping restaurant** que du refuge, nous montons les tentes et profitons d’un bon repas chaud et surtout d’une douche chaude.
Premier contact avec la bière local, la Pietra, aromatisée à la châtaigne, qui deviendra finalement la boisson officielle de notre GR.
Pietra « hips » la biere à la châtaigne
Tout le monde se couche, Lucho et Nico dans une tente, Ben dans la sienne et Atha dehors !! (Dans un sac de couchage avec un sursac, précisons le…)
Campement au camping
Nous sommes tous excités à l’idée de commencer notre voyage au sein de cette ile magnifique et de ce GR dont on raconte que c’est l’un des plus beaux mais aussi l’un des plus durs d’Europe…